Kapitel XII. Die Arbeiten der französischen Ingenieure.

 

106. Die Ortsbestimmungen.

„Au mois de Juillet 1812 Mss Henry et Delcros se transportèrent à Berne", erzählt Trechsel in einer 1819 .an Pictet eingesandten Notiz (1),
„pour y déterminer astronomiquement la latitude, la longitude et les azimuths d'une Station convenable qui se trouvait vers les limites de leur rézeau, et que nous choisimes sur nos remparts; là fut établi cet observatoire en char-pente que Vous avez visite (2). —
Une belle série de plus de 300 observations de la polaire faite avec un cercle de Borda de 18", construit par Lenoir, nous donna la latitude avec une extrème précision; et les azimuths des stations Chasseral et Röthifluh, observés avec le théodolite de Reichenbach et le grand Instrument de Ramsden, s'accordèrent admirablement.

Nous fumes moins favorises dans les observations astronomiques pour la longitude; un nuage nous enleva une très-belle occultation d'étoile par la Lune; mais l'observatoire de Berne se trouvant lié par un fort beau triangle au Chasseral, Station française dont la longitude suivant M. Henry (déduite de celle de Strasbourg) est = 5,24271gr, j'en ai conclu par le calcul celle de l'Observatoire = 5,66445gr = 5° 5' 52",8 (20m 23s,5) or. de Paris.

La hauteur de cette même Station sur la mer, d'après la moyenne barométrique de plusieurs années, est de 1785,5 pieds, résultat qui ne diffère que de sept pieds de la hauteur de cette même Station conclue trigonométriquement d'après les distances réciproques au Zénith des stations de Strasbourg a Berne. —
La différence entre la latitude du Chasseral, calculée en partant de Strasbourg ou de Berne n'est que de 2",9; et ma mire méridienne (fixée sur une colline à 12000' de distance) ne s'est écartée que de 5" de la direction azymuthale que lui donnait la triangulation de Strasbourg a Berne." —

Ueber die Breitenbestimmung, welche den durch die neuern Bestimmungen (3) als ganz vorzüglich erwiesenen Werth 46° 57' 8",678 ergaben, erfahren wir aus der von Trechsel s. Abhandlung „Observations astronomiques pour déterminer la latitude de Berne faites en 1812 par le Colonel Henry, le Commandant Delcros et le Professeur Trechsel" (4) beigegebenen Einleitung folgendes Nähere:
„Ces observations n'ont jamais été publiées en détail. Elles l'auraient mérité par les cir-constances très favorables, sous lesquelles elles ont été faites et par la belle concordance des résultats, dont les extrêmes de 15 bonnes séries ne diffèrent que de 1,5 secondes de la moyenne (5).
L'instrument qui a servi pour les distances zénithales de la polaire a été un cercle de Borda de 18" construit par Lenoir, le même, qui avait servi à Méchain et Delambre pour la déter-mination de l'arc du méridien.
Deux bonnes pendules, l'une de Berthoud, l'autre de Vulliamy à Londres, étaient réglées, la première sur le temps sidéral, l'autre sur le temps moyen. Elles étaient controlées soigneusement par des hauteurs correspondantes du soleil et par des passages de celui-ci et des étoiles à la lunette du grand cercle azimuthal de Ramsden établie pour cet effet. Les trois observateurs s'entendaient parfaitement entre eux et se partageaient les rôles de l'observation du temps, de l'étoile et de l'adjustement de l'instrument." —

Ueber die Azimuthalbestimmungen gibt ein leider undatirter, aber wahrscheinlich im Frühjahr 1813 geschriebener Brief von Henry an Trechsel folgende Auskunft:
„Je ne suis pas plus avancé dans mes calculs d'azimuths qu'il y a trois mois (6), c'est a dire que je n'ai encore présentement que les résultats des observations de l'étoile polaire faites avec le grand Théodolite de Ramsden; les voici:
Par 71 observations bien concordantes je trouve pour l'azimuth du Chasseral compté du Nord à l'Ouest 54° 48' 25",5, et par 33 observations également d'accord, je trouve pour l'azimuth du Rötifluh 11° 12; 5",6. En partant de l'azimuth du Donon je trouve ces mêmes angles respectivement de 54° 48' 21",3 et de 11° 12' 11",7. —
La différence moyenne entre ces résultats n'est que de 5", 1. Ainsi donc comme dans l'emplacement de la mire du Gurten nous avons employé les angles 54° 48' 30" et 11° 12' 12", Vous pouvez regarder Votre mire comme aussi exactement placée qu'il soit possible; au reste Vous pouvez aussi, si cela Vous fait plaisir, la corriger de cette petite différence.
Mais peut-être vaudrait-il encore mieux attendre que les nouveaux résultats que nous fournissent nos calculs subséquents, viennent à l'appui des précédents. J'espère m'en occuper incessament, en reprenant mon travail par les observations du Soleil faites au grand théodolite de Ramsden." —

In Beziehung auf die Bestimmung der Lage von Genf erzählt Gautier (7), dass schon Cassini de Thury um 1744 im Verlaufe seiner trigonometrischen Operationen den Thurm der Kirche St. Pierre in Genf mit dem Glockenthurme von Gex verbunden habe, und dass hieraus für St. Pierre die Breite 46° 12' 8",32 und die Länge 3° 48' 59",98 erhalten worden sei, — also für die, nach den Ergebnissen einer schon von Pictet unternommenen und sodann von Henry und Delcros revidirten kleinen Triangulation, um 4",46 südlicher und um 9",84 östlicher liegende Sternwarte die Breite 46° 12' 3",86 und die Länge 3° 49' 8",S2 = 15m 16S,59, — so dass beide Coordinaten merklich grösser ausfielen, als sie durch directe astronomische Beobachtungen gefunden worden waren (8), und namentlich der Unterschied in der Breite grösser war als die Unsicherheit der Bestimmung zu sein schien.

Zu demselben Resultate gelangten auch Henry und Delcros, als sie die Werthe aus dem von Strassburg herkommenden Dreiecksnetze herleiteten, indem sie in sehr naher Uebereinstimmung mit den Cassini'schen Werthen 46° 12' 3",01 und 15m 16S,03 fanden (9), und es war so für sie doppelt angezeigt, wenigstens für die Breite, die astronomische Bestimmung ebenfalls zu wiederholen.
„Munis d'un cercle répétiteur de Lenoir de 16" de diamètre", erzählt Gautier, „ils l'établirent dans l'observatoire de Genève, et y firent en août et septembre 1813 une suite d'observations des distances au Zénith circumméridiennes de l'étoile polaire à ses passages supérieur et inférieur."
Sie erhielten aus 372 Beobachtungen den Mittelwerth 46° 11' 58",6 (10), — also sogar noch einen etwas kleinern Werth, als er früher auf astronomischem Wege gefunden worden war.

Eine astronomische Längenbestimmung erhielten Henry und Delcros auch in Genf
nicht (11); dagegen wurde einige Jahre später eine schöne Längen-Operation durchgeführt, von der hier nach Gautier noch einlässlicher Bericht gegeben werden mag.
„C'est vers la fin de l'été 1822", erzählt er, „que se sont réunis à Chambery des Commissaires français et italiens (Mss Carlini, Plana, Brousseau et Nicollet), charges par leurs gouvernemens respectifs de compléter par des opérations astronomiques la liaison des grandes triangulations de France et d'Italie. —
La proximité de Genève de ce parallèle (45°) et sa liaison avec le réseau trigonométrique de l'Est de la France, rendaient convenable qu'on le rattachât à cette opération. Mais cette adjonction était surtout importante pour nous. Aussi acceptâmes-nous avec empressement, M. Pictet et moi, l'obligeante invitation que M. Nicollet voulut bien nous venir faire lui-même à Genève de nous rendre à la Conférence de Chambéry. —
Les astronomes Italiens avaient déjà mis la main à l'oeuvre l'année précédente, en établissant un petit observatoire près de l'hospice du Mont-Cénis, et déterminant, à l'aide de signaux de feu, la différence de longitude entre l'Observatoire du Mont-Cénis et celui de Milan. —
Il ne restait donc plus qu’à lier la Station du Mont-Cénis avec l'une de celles de la grande triangulation du centre de la France dans le sens des paralleles. —
Il fut arrêté que Mss Plana et Carlini s'etabliraient, le premier sur le Mont-Cénis et le second sur le Mont-Colombier et qu'ils y observèrent simultanément l'un et l'autre des signaux de feu à poudre, — que Mss Brousseau et Nicollet se rendraient sur le Puy d'Isson près d'Issoire, et y observaient, conjointement avec M. Carlini au Colombier, des signaux de feu, — et que M. Carlini ferait encore allumer près de son observatoire du Colombier, de pareils signaux, qui seraient observes par lui ainsi que par nous à Genève. —

Nous jouissons, en cette occassion, d'un grand avantage, celui d'opérer dans notre Observatoire, où nous avions une pendule et une lunette méridienne tout établies, avec lesquelles nous pouvions déterminer exactement le temps absolu; et des lunettes achromatiques que nous pouvions fixement diriger sur le Colombier pour y observer chacun des feux, dont nous connaissions l'époque d'avancé par le programme. Nous eûmes de plus un temps très-favorable pendant les cinq jours (du 3 au 7 Septembre) ou les signaux furent donnes (12). Ils le furent au nombre de six (d'une livre de poudre) chaque jour, de trois en trois minutes."

Die Resultate waren, dass aus :

Astronomische Resultate

folgte, so dass sich eine sehr erfreuliche Uebereinstimmung der beidseitigen Resultate unter sich, und auch mit der altern Bestimmung ergab.