Kapitel XIII. Die kantonalen Vermessungen.

 

109. Die Karte vom Kanton Neuenburg.

Die Vermessung des Kantons Neuenburg wurde durch Osterwald unter Leitung von Tralles, aber auf eigene Kosten, im September 1801 begonnen.
„Ich bin mehr als fünf Wochen mit der Messung im Neuenburgischen beschäftigt gewesen", schrieb Letzterer 1801 XI 13 aus Bern an s. Freund Franz Samuel Wild.

„Die Basis liegt hart am Neuenburger-See in der Richtung von der Zielbrücke zum Fehlbaum und hat auch beinahe die Entfernung dieser Punkte zur Länge (1). Von ihr aus gehen die Dreiecke, die diesen Herbst gemacht worden sind, den See hinauf. Diese Dreiecke sind, weil sie zur Bestimmung der Figur des Sees dienen sollten, nicht gar gross. Die Seiten derselben sind ohngefähr 8000 Meter, — kleiner wo der See schmal wird.
Die Summe der beobachteten Winkel ist in jedem Dreieck auf weniger als 5" richtig, welche kleine Abweichung in einer nicht vollkommen genau sphärischen Figur der Signale liegt. Die Dreiecke erstrecken sich von Anet bis Yverdon. Einige sind auf Berghöhen genommen, von diesen aber die dritten Winkel auf folgendes Jahr verschoben, da es zu spät war auf den Bergen Beobachtungen zu machen." —

Auch in den nächstfolgenden Jahren fand Osterwald bei Tralles, der vom Herbst 1802 bis zum Sommer 1804 in Neuenburg wohnte (2), Rath und Hülfe für s. Vermessung, wurde aber immer selbstständiger, so dass er seine Arbeit auch nach Abreise des Meisters ohne Schwierigkeit weiter führte.

„ II était presque arrive au bout de sa tâche", erzählt Bachelin, „lorsqu'une grande maladie vint l’arrêter; des spasmes et des crachements de sang le confinèrent chez lui en face d'une oeuvre presque achevée.
C'était au mois de Mars 1806; notre pays venait de passer sous la domination française; un des premiers soins des vainqueurs était de lever la carte des pays nouvellement réunis à l'empire; deux officiers du corps des Ingénieurs-géographes arrivèrent à cette intention à Neuchâtel, c'était le colonel Henry et le capitaine Delcros, qui devait devenir plus tard l'ami et le collaborateur d'Osterwald
(3).

Le Conseil d'Etat leur fit savoir que le travail de la topographie de notre pays était en ouvrage. A la vue de la carte en question, les deux officiers avouèrent ne pas pouvoir faire mieux, et déclarèrent leur mission terminée si l’auteur voulait compléter son oeuvre.
A ce moment Osterwald était dans un état d'épuisement des plus allarmants, et ne pouvait monter l'escalier de sa maison sans éprouver des suffocations; comment reprendre cette vie de topographe pour laquelle il faut une santé a l'épreuve des intempéries; mais chez d'Osterwald le corps est un esclave qui doit céder a la volonté
(4); il part et s'en va, lui seul pourrait nous dire au prix de quels efforts et de quelle fatigue, s'installer au Soliot, sur le plateau du Creux du Vent, pour y compléter ses études.
Puissance de la volonté! influence de l'air âpre ce sommet! mirage de l'espérance qui montre au malade son oeuvre achevée et couronnée par le succès! Jean-Frédéric renaît à la santé, et il peut, a quelques semaines de là
(5), signer glorieusement cette carte, titre immortel à la reconnaissance de ses concitoyens." —

Die Aufnahme war von Osterwald in 1/48’000 gemacht und dann für den Stich in 1/96’000 ausge-führt worden (6). Letzterer erschien unter dem Titel
„Carte de la principauté de Neuchâtel levée de 1801 a 1806 et dédiée a son Altesse sérénissime le Prince et Duc de Neuchâtel par J. F. d'Osterwald. — Gravé par Barrière à Paris. — L'écriture gravée par J. B. L. Aubert père à Paris",
und war für jene Zeit nicht nur ein Muster von Genauigkeit (7), sondern auch von Schönheit der Darstellung, obschon er die Originalzeichnung noch lange nicht erreichen soll; für die Bergzeichnung fanden Schraffen mit schiefer Beleuchtung Verwendung (8). —

Als Osterwald 1836 von Paris zurückgekehrt war, unternahm er im Auftrage der Regierung eine Karte in 1/25’000 zu entwerfen, wofür er seine frühere Triangulation bedeutend erweiterte, so dass er schliesslich 171 Hauptdreiecke und 577 Nebendreiecke besass, in welchen je alle Winkel direct bestimmt waren (9). Für die Berechnung dieser Dreiecke ging er von der Seite Chasseral-Chaumont aus, welche er mit Hülfe der alten französischen Dreiecke aus der Aarberger-Basis ableitete, für Letztere jedoch den 1834 erhaltenen Werth annehmend.

In Beziehung auf die Höhenmessungen wird gesagt (10):
„Le point qui a été adopte comme repère, et auquel se rapportent toutes les hauteurs mesurées dans le pays, est la racine du môle du Seyon. La hauteur de ce point sur la mer a été déduite par MM d'Osterwald et Tralles au moyen de celles du Chasseral, Chasseron et Moléson, déterminées par les Ingénieurs français; et ils avaient trouve 437',7 trigonométriquement (11).
D'autre part 1100 observations barométriques avaient donné une moyenne de 434,5. Mais les nouveaux travaux des ingénieurs français ayant réduit la hauteur du Chasseral à 1608,8 au lieu de 1611,7, etc., il en résulte une nouvelle moyenne trigonométrique de 434,7 qui devient ainsi identique avec la moyenne des observations barométriques. Le chiffre adopte par les ingénieurs suisses se trouve plus fort de 2,44" (12). —

Die von Osterwald in dem Maassstabe von 1/25’000 gezeichnete Karte, in welcher die Natur des Terrains, die Kulturen und Wälder durch farbige Tinten hervorgehoben sind, wird im Staatsarchive aufbewahrt (13), und blieb unpublicirt. Dagegen gab Oberst Mandrot (14) 1858 unter Benutzung der Osterwald'schen Minuten eine Karte in 1/50’000 in zwei lithographirten Blättern heraus, welcher er später noch mehrere Karten in stärkerer Verjüngung folgen liess.